Simard, M.-G., (2020), Urbanité et centralité : le paradoxe des villes moyennes périphériques , Lucrările Seminarului Geografic Dimitrie Cantemir, vol. 48, no. 1. DOI:10.15551/lsgdc.v48i1.04.
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Simard, M.-G., (2020), Urbanité et centralité : le paradoxe des villes moyennes périphériques , Lucrările Seminarului Geografic Dimitrie Cantemir, vol. 48, no. 1. DOI:10.15551/lsgdc.v48i1.04.
La ville est souvent décrite comme le lieu de la centralité maximale. Les réseaux matériels et immatériels convergent vers celle-ci alors que la densité généralement forte d’activités, de personnes et d’infrastructures physico-spatiales favorise les échanges et les innovations. Cette situation produit des effets attractifs proportionnels à la taille de la ville, effets qui dépassent largement la campagne avoisinante pour s’étendre à l’échelle régionale, voire nationale ou internationale. Dans ce contexte, le concept de ville périphérique peut sembler inapproprié ou même étrange. Pourtant, la question du positionnement d’une ville à l’intérieur d’un système urbain demeure un élément fondamental des études urbaines. Il importe donc de revenir sur le concept de ville périphérique afin de juger de sa pertinence et, le cas échéant, de mieux le définir. S’agit-il d’un paradoxe ? À la suite d’une recherche documentaire et d’une réflexion théorique, nous discuterons de l’exemple de Saguenay (Québec, Canada), ville moyenne située dans un cadre régional périphérique. Cette étude de cas nous permettra de tester une typologie des modes de centralité.
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